Définition d'un acronyme où se mêle douleur et plaisir, et qui compte de plus en plus d'adeptes chaque année.
Avant toute chose, il est important de noter que le BDSM n'a rien d'une déviance ou d'une pathologie. Le BDSM est une pratique intime ou sexuelle des plus normales, même si ce n'est pas la plus répandue ou celle que l'on va crier sur tous les toits. Mais entre nous, qui crie haut et fort ses pratiques sexuelles préférées ? En vérité, la pratique du BDSM libère des hormones du plaisir, qui contribuent à notre bonheur et à notre bien être. Elle permet une certaine forme de « lâcher prise », ce qui peut, en un sens, contribuer à notre développement personnel.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, sachez que pour une pratique saine du BDSM, il faut beaucoup de confiance et de discussion avec son partenaire. C'est une relation toujours consentie.
Les relations peuvent prendre plusieurs formes, elles peuvent être ponctuelles ou quotidiennes. Si le BDSM signifie « Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sado-Masochisme », les pratiquants ne sont pas forcément tous adeptes du bondage, ou sado-maso. On peut entretenir une relation D/s sans être forcément SM.
On vous explique tout dans les paragraphes qui suivent.
Le bondage ou l'art des liens, consiste à immobiliser son partenaire par des liens de toutes sortes: cordes, foulard, cravate... Ou encore à l'aide de menottes.
C'est une des pratiques BDSM les plus répandues. Le bondage s'exporte aussi dans la vie vanille depuis la sortie de la célèbre trilogie "50 nuances".
Pourquoi le bondage ?
La personne attachée n'est plus libre de ses mouvements et se retrouve donc soumise à son partenaire. Le bondage est à la portée de tous, puisqu'une paire de menotte en fourrure suffit pour contraindre le soumis.
Mais cette pratique peut-être beaucoup plus élaborée et artistique. Il est tout à fait possible de ligoter son partenaire et de le suspendre (on parle alors de shibari). Attention, avant de se lancer, il faut absolument se renseigner et s'entraîner afin de maîtriser les nœuds et les cordes pour ne pas blesser le soumis. Si ligoter sa moitié aux barreaux du lit ne présente que peu de risques, les cordes elles peuvent être plus dangereuses si elles sont mal positionnées.
Prudence donc.
La discipline est le premier "D" de l'acronyme BDSM.
La discipline est utilisée dans les relations de Domination et soumission (D/s) pour asseoir la position du dominant et éduquer (ou dresser) le soumis.
Lors de la phase de dressage, si le soumis ne respecte pas les règles établies au préalable, le dominant devra punir le soumis. Cette punition peut se traduire par un châtiment corporel (coup de fouet, de cravache, fessée...) ou par une humiliation (injures, privation de liberté par le bondage...). Ces punitions font partie de la discipline. Le soumis doit apprendre à se soumettre sans désobéir.
Et au contraire, si le soumis se montre docile et particulièrement attentionné il sera récompensé.
Sans règle, pas de discipline. Les règles sont là pour que le soumis donne ses limites. Les choses qu'il refuse de pratiquer, ou ne veut pas pratiquer pour le moment par peur, dégoût, tabou...
Le Maître doit respecter les limites du soumis mais doit également être attentif au bien-être de son soumis pour l'amener à son épanouissement.
A l'écoute et compréhensif, le Maître donnera des "devoirs" et des ordres à son soumis. Toujours dans l'optique de l'épanouissement du soumis. Si le soumis se montre désobéissant, le Maître devra sévir, s'il se montre très sage il sera gratifié.
La domination est exercée par un Maître ou une Maîtresse qui prendra le contrôle du soumis.
Dans le vocabulaire BDSM nous pouvons utiliser les mots "obliger", "contraindre", "ordonner"... Il est important de (re)dire que ces mots et actes sont utilisées dans le cadre d'un jeu, pour une mise en scène. Tout ceci n'est valable uniquement si il y a consentement. Le dominant obligera le soumis à faire tout ce qu'il veut du moment que cela respecte les limites imposées par le soumis.
On ne le dira jamais assez, mais le BDSM n'a rien à voir avec la violence et n'est pas un prétexte pour violer ou maltraiter des personnes. Ce n'est pas un exutoire pour les personnes violentes. D'ailleurs un dominant n'aime pas forcément faire mal.
Les limites sont donc fixées par le soumis et le dominant. Il peut y avoir un contrat entre les deux parties afin de bien définir le cadre de la relation. Il y a toujours un "safeword", un mot qui indique qu'on arrête immédiatement le jeu car le soumis a atteint ses limites.
Le Maître va fixer les règles, et éduquer son soumis pour se faire respecter. Le dominant prend plaisir à éduquer le soumis, le punir, le récompenser. Il va prendre l'ascendant physique et psychologique et avoir un esclave qui fera tout ce qu'il veut. Prendre plaisir à contrôler, à mener la danse, à exercer son pouvoir. Mais il a également la responsabilité de ne pas aller trop loin et de s'assurer que le soumis prend du plaisir (même lors de la punition oui).
Mais attention, le Maître bien qu'il ait le contrôle n'a pas forcément le beau rôle. Un Maître qui aime le soft et un soumis qui aime le hard risquent de ne pas s'accorder. De plus, un dominateur n'est pas une machine à réaliser les fantasmes.
Il est important de trouver le bon équilibre et surtout le partenaire qui partagera la même vision du BDSM que nous.
Les personnes soumises ressentent un désir profond de s'abandonner, de lâcher prise. C'est dans leur soumission qu'elles s'épanouiront. C'est pourquoi il est important de rencontrer un dominant bienveillant qui accompagnera le soumis.
Être soumis ne signifie pas être faible et dire oui à tout. Le soumis établit ses limites et n'est pas forcément masochiste.
Il faut prendre le temps de réunir tous les bons éléments avant de se lancer dans une relation D/s. Une fois le Maître respectueux trouvé, les limites posées, le soumis s'abandonne corps et âme aux mains de son Maître.
Les relations D/s (comprendre Domination/soumission) sont composées la plupart du temps d'un soumis et d'un dominant. Mais cette relation n'est pas forcément basée sur le sexe. Séance BDSM n'est pas égal à relation sexuelle.
L'obligation de chasteté est très présente dans le milieu. Les Maîtresses dominatrices pourront mettre leur soumis en cage de chasteté afin de contrôler complètement leur orgasme. Le soumis ne sera pas en mesure de contrôler son érection et encore moins son éjaculation, il s'abandonne entièrement à sa Maîtresse.
Les relations D/s sont basées sur le respect, la confiance et le consentement. Il est recommandé de bien faire connaissance avec la personne avant de la rencontrer. Généralement la première rencontre se fait dans un lieu public.
Les relations D/s peuvent être ponctuelles, Maîtres et soumis ne se verront que pour quelques séances, ou suivies, voire être permanente en 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 (24/7). Un couple marié peut être dans une relation BDSM, cela ne veut pas dire qu'ils tiennent leur rôle de dominant et soumis tous les jours et toute la journée. On peut être un couple adepte de BDSM et aimer avoir des rapports sexuels dits classiques avec sa moitié.
Il existe autant de types de relations que de pratiquants. A chacun de trouver son équilibre et la relation dans laquelle il va s'épanouir.
Le Sadomasochisme est formé de sadisme et masochisme et nous vient du Marquis de Sade et de Leopold von Sacher-Masoch.
Dans le sadomasochisme il est question de douleur physique.
Le masochisme prendra du plaisir dans la douleur.
Le sadique aimera faire du mal pour faire du bien au masochiste (vous me suivez ?).
Cette pratique doit être encadrée pour éviter les dérapages, d'où l'importance de bien définir les règles du jeu, voire de signer un contrat.
La douleur, ou la souffrance, est un moyen pour le masochiste d'arriver au plaisir. Un peu comme un sportif atteindra un sentiment de bien-être et de plénitude après un douloureux effort. Nous pouvons parler d'un plaisir physiologique: lorsque nous souffrons, notre corps émet des endorphines qui vont atténuer notre douleur.
Parole de sportif: comme l'explique Bernard Faure (marathonien) "Le plaisir, [...] c'est la découverte de ses limites. C'est apprendre à connaître le corps dans lequel on voyage ou on habite. À la fin d'un marathon, ce n'est pas une personne qui est à féliciter, c'est un corps."
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